Salut
zu Ostern noch ein Gedicht über einen Hasen
www-user.tu-chemnitz.de/~pco/pco/Lyrik/Hase.html
Joyeuses Pâques!
Salut
zu Ostern noch ein Gedicht über einen Hasen
www-user.tu-chemnitz.de/~pco/pco/Lyrik/Hase.html
Joyeuses Pâques!
Salut
Hier, j´ai découvert des oeufs de Pâques dans un bouquiniste. J´ai trouvé quelques livres français et j´ai acheté de Anouilh « Fables ». Ce n´est pas difficile de lire en français et il y a mieux! Cette édition est bilingue.
bonnes Pâques
esge
Gestern bin ich auf dieses nette Gedicht gstoßen.
Ich denke, es passt zu unserer lesenwerten Sammlung.
Viel Vergnügen bei der Übersetzung!
[i] Chanson pour l’hiver (Jacques Prévert)
Dans la nuit de l’hiver
Galope un grand homme blanc.
C’est un bonhomme de neige
Avec une pipe en bois
Un grand bonhomme de neige
Poursuivi par le froid.
Il arrive au village
Voyant de la lumière, le voilà rassuré.
Dans une petite maison, il entre sans frapper.
Dans une petite maison, il entre sans frapper.
Et pour se réchauffer
S’assoit sur le poêle rouge
Et d’un coup disparaît.
Ne laissant que sa pipe
Au milieu d’une flaque d’eau
Ne laissant que sa pipe
Et puis son vieux chapeau.[/i]
Hab vor kurzem ein kleines lustiges Gedicht von Charles Cros wieder entdeckt, das meine Kinder in der Schule gelernt hatten. Hoffentlich lernen es meine Enkelkinder eines Tages auch!
Charles Cros lebte im XIXten Jahrhundert und war zugleich Dichter und Erfinder. (Das Grammofon soll er erfunden haben.)Cros wird oft als ein Vorläufer des Surrealismus angesehen.
Das Gedicht heißt :" Le hareng saur= der Bückling"
Die Übersetzung des Gedichts ins Deutsche war irgendwie eine Herausforderung.
Hier der französische Text:
http://www.koikadit.net/CCros/harsaur.html
Ein kleines lustiges Video über den Originaltext:
Hier mein Übersetzungsversuch:(Kritiken, Korrekturen natürlich herzlich willkommen!)
Es war einmal eine große weiße Mauer- kahl, kahl, kahl,
Gegen die Mauer eine Leiter- hoch, hoch, hoch,
Und, auf dem Boden ein Bückling- trocken, trocken, trocken
Er kommt und hält in den Händen- schmutzig, schmutzig, schmutzig,
einen schweren Hammer, einen großen Nagel- spitz, spitz, spitz,
eine Bindfadenrolle- dick, dick, dick.
Dann steigt er auf die Leiter- hoch, hoch, hoch,
und schlägt den spitzen Nagel ein- tok, tok, tok,
ganz oben in die große weiße Mauer- kahl, kahl, kahl,
Er läßt den Hammer los- der fällt, der fällt, der fällt,
befestigt an dem Nagel den Faden- lang, lang, lang,
und, am Ende den Bückling- trocken, trocken, trocken.
Er kommt von der Leiter 'runter- hoch, hoch, hoch,
bringt sie und den Hammer weg- schwer, schwer, schwer,
und dann geht er irgendwohin - weit, weit, weit,
Und der Bückling- trocken, trocken, trocken,
wippt seitdem sehr langsam hin und her- immer, immer, immer,
am Ende dieses Fadens- lang, lang, lang.
Ich habe diese Geschichte verfaßt- einfach, einfach, einfach,
Um die Leute wütend- ernst, ernst, ernst,
Und die Kinder lustig zu machen- klein, klein, klein.
Auf den ersten Blick scheint dieses Gedichtchen leicht zu übersetzen…aber in Wirklichkeit sind die Strukturen der beiden Sprachen soooooooooo verschieden!
Ich habe auch einen auch einen Gedicht!! L’invitation au voyage von Baudelaire
Mon enfant, ma soeur,
Songe à la douceur
D’aller là-bas vivre ensemble !
Aimer à loisir,
Aimer et mourir
Au pays qui te ressemble !
Les soleils mouillés
De ces ciels brouillés
Pour mon esprit ont les charmes
Si mystérieux
De tes traîtres yeux,
Brillant à travers leurs larmes.
Là, tout n’est qu’ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.
Des meubles luisants,
Polis par les ans,
Décoreraient notre chambre ;
Les plus rares fleurs
Mêlant leurs odeurs
Aux vagues senteurs de l’ambre,
Les riches plafonds,
Les miroirs profonds,
La splendeur orientale,
Tout y parlerait
À l’âme en secret
Sa douce langue natale.
Là, tout n’est qu’ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.
Vois sur ces canaux
Dormir ces vaisseaux
Dont l’humeur est vagabonde ;
C’est pour assouvir
Ton moindre désir
Qu’ils viennent du bout du monde.
Là, tout n’est qu’ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.
Charles Baudelaire.
Aber kann ich es nicht übersetzen.
Eine Übertragung von Therese Robinson:
Aufforderung zur Reise
Kind, Schwester, hold ist’s zu träumen,
Wir zögen zu zwein ohne Säumen
Nach jenem herrlichen Land.
In Lieb uns verstehend,
In Liebe vergehend,
Dort wo die Welt dir verwandt.
Wo die feuchten Sonnen,
Von Schleiern umsponnen,
Erwecken so seltsame Glut,
So rätselhaft Sehnen
Wie dein Auge voll Tränen,
Drin verräterisch Leuchten ruht.
Dort, wo Frieden, Lust und Prangen,
Glanz und Wollust uns umfangen.
Viel blankes Gerät
Im Saale steht,
Die Jahre gaben ihm Schimmer.
Fremder Blumen Duft,
Weiche Ambraluft
Durchwehen wie Träume das Zimmer.
Die Wände so weich,
Die Spiegel so reich,
Des Orients leuchtend Gepränge
Fast scheint es dir,
Als vernähmest du hier
Der Seele Heimatklänge.
Dort wo Frieden, Lust und Prangen,
Glanz und Wollust uns umfangen.
Sieh auf dem Kanal
Im sonnigen Strahl
Die träumenden Schiffe gleiten.
Dein kleinstes Begehr,
Sie bringen es her
Von der Erde entlegensten Weiten.
Den Fluss und das Land
Umschlingt wie ein Band
Der Schimmer der sinkenden Sonne,
In goldlila Glut
Die Erde ruht,
Hinsterbend in glühender Wonne.
Dort wo Frieden, Lust und Prangen,
Glanz und Wollust uns umfangen.
Ich liebe dieses hier von Ronsard (aus den Sonnets pour Hélène, 1578):
Quand vous serez bien vieille, au soir à la chandelle,
Assise auprès du feu, dévidant et filant,
Direz chantant mes vers, en vous émerveillant :
« Ronsard me célébrait du temps que j’étais belle. »
Lors vous n’aurez servante oyant telle nouvelle,
Déjà sous le labeur à demi sommeillant,
Qui au bruit de Ronsard ne s’aille réveillant,
Bénissant votre nom de louange immortelle.
Je serai sous la terre, et fantôme sans os
Par les ombres myrteux je prendrai mon repos ;
Vous serez au foyer une vieille accroupie,
Regrettant mon amour et votre fier dédain.
Vivez, si m’en croyez, n’attendez à demain :
Cueilllez dès aujourd’hui les roses de la vie.
Wunderschön; vor allem die beiden letzten Zeilen.
Guillaume Appolinaire hat auch eine « Loreley » geschrieben :
La Loreley
à Jean sève
À Bacharach il y avait une sorcière blonde
Qui laissait mourir d’amour tous les hommes à la ronde
Devant son tribunal l’évêque la fit citer
D’avance il l’absolvit à cause de sa beauté
Ô belle Loreley aux yeux pleins de pierreries
De quel magicien tiens-tu ta sorcellerie
Je suis lasse de vivre et mes yeux sont maudits
Ceux qui m’ont regardée évêque en ont péri
Mes yeux ce sont des flammes et non des pierreries
Jetez jetez aux flammes cette sorcellerie
Je flambe dans ces flammes ô belle Loreley
Qu’un autre te condamne tu m’as ensorcelé
Evêque vous riez Priez plutôt pour moi la Vierge
Faites-moi donc mourir et que Dieu vous protège
Mon amant est parti pour un pays lointain
Faites-moi donc mourir puisque je n’aime rien
Mon cœur me fait si mal il faut bien que je meure
Si je me regardais il faudrait que j’en meure
Mon cœur me fait si mal depuis qu’il n’est plus là
Mon cœur me fit si mal du jour où il s’en alla
L’évêque fit venir trois chevaliers avec leurs lances
Menez jusqu’au couvent cette femme en démence
Vat-en Lore en folie va Lore aux yeux tremblant
Tu seras une nonne vêtue de noir et blanc
Puis ils s’en allèrent sur la route tous les quatre
La Loreley les implorait et ses yeux brillaient comme des astres
Chevaliers laissez-moi monter sur ce rocher si haut
Pour voir une fois encore mon beau château
Pour me mirer une fois encore dans le fleuve
Puis j’irai au couvent des vierges et des veuves
Là haut le vent tordait ses cheveux déroulés
Les chevaliers criaient Loreley Loreley
Tout là bas sur le Rhin s’en vient une nacelle
Et mon amant s’y tient il m’a vue il m’appelle
Mon cœur devient si doux c’est mon amant qui vient
Elle se penche alors et tombe dans le Rhin
Pour avoir vu dans l’eau la belle Loreley
Ses yeux couleur du Rhin ses cheveux de soleil
Guillaume Apollinaire (1880 - 1918)
Tolle Gedichte hier… Ich werde mich mal durch diesen Faden ackern!
Ich erlaube mir Aimé Césaire hinzufügen. Eigentlich erscheint es mir unerträglich von französischen Dichtern zu sprechen, ohne Aimée Césaire zu erwähnen :